La première semaine s’est écoulée sans grande avancée dans les négociations. L’élection de Donald Trump aux Etats-Unis a plombé les échanges. En effet les délégués américains ont du mal à se prononcer dans les discussions ce qui impacte les négociations. Pour les pays en développement l’interrogation : « que faire en attendant 2020 ? » pèse dans les discussions. Pour le succès de la COP 22 il faudra définir la ligne à suivre avant 2020 qui marque la fin du protocole de Kyoto et le début de l’application de l’accord de Paris. Les Etats-Unis qui n’avaient pas signé le protocole de Kyoto ont toutefois signé et ratifié l’accord de Paris qui stipule que 100 milliards de dollars seront reversés chaque année aux pays en développement pour les aider dans leurs politiques d’adaptation.
Un cadre transparent de négociation
Encore faudrait-il le trouver ! La majorité du financement du climat est assurée par le «Green Climate Fund», mais interviennent aussi des institutions comme le «Global Environment Facility». Naoko ISHI, la Directrice du «Global Environment Facility» se préoccupe de Comment envoyer des ressources financières en Afrique pour éviter l’utilisation extrême des ressources naturelles en modifiant les systèmes de consommation. Les financements peuvent aider dans ce processus et accompagner les projets qui non seulement innovent mais aussi transforment ces systèmes. Mais la grande question demeure : combien les gros pollueurs mettront à la disposition du Green Climate Fundation pour accompagner les pays en développement ?
Un long chemin reste à faire pour atteindre l’objectif de zéro émission.
La décarbonisation préoccupe les scientifiques.
« FUTUREARTH » qui regroupe 50.000 scientifiques de par le monde finance la recherche sur le climat. Faire les recherches scientifiques autrement pour la durabilité, engager les sociétés dans de nouvelles voies, encourager, catalyser et synthétiser une qualité élevée de recherches pour soutenir les transformations sont autant d’aspects pris en compte par « FUTUREARTH ».
Les négociateurs seront prompts à ouïr les propositions qui seront faites à la réunion ministérielle sur le financement du climat qui se tient ce mardi à la COP 22 à Marrakech.